Au-delà de l’authentification à deux facteurs : de nouvelles approches en matière d’authentification des clients et de prévention de la fraude

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En 2023, plus de 10 milliards $ ont été perdus en raison de la fraude aux États-Unis — un nombre record qui marque également une augmentation de 14 % par rapport à l’année précédente, selon la FTC. Bien que l’hameçonnage et les arnaques à l’imposteur figurent en tête des classements, ces pertes mettent en évidence un problème systémique plus large : même lorsque des systèmes d’authentification tels que l’authentification à deux facteurs et la biométrie sont en place, les consommateurs continuent d’être victimes de fraude.

Les implications pour les institutions financières, les plateformes de paiement, les coopératives de crédit et les assureurs sont claires : la prévention de la fraude ne peut s’arrêter à l’écran de connexion. Les arnaques d’aujourd’hui contournent les lignes de défense techniques en exploitant la seule vulnérabilité que même les outils de sécurité les plus avancés ne peuvent corriger : la confiance humaine.

Si votre organisation sécurise uniquement l’accès, mais ne fournit pas aux clients les outils nécessaires pour détecter la fraude, vos lignes de défense peuvent être dangereusement incomplètes.

[H2] Le nouveau visage de la fraude : contourner la technologie, cibler la confiance

Les escrocs n’ont plus besoin de « pirater » les comptes pour y accéder. De plus en plus, ils s’appuient sur des tactiques de piratage psychologique qui incitent les utilisateurs légitimes à transférer volontairement des fonds, à partager leurs informations d’identification ou à fournir des codes de vérification.

Par exemple :

  • Les attaques d’hameçonnage et d’usurpation d’identité peuvent imiter les messages bancaires avec une précision étonnante, allant même jusqu’à usurper l’identité de l’appelant pour paraître légitime.
  • Les arnaques par arrestation numérique et les tactiques de manipulation psychologique à haute pression convainquent les cibles qu’elles font l’objet d’une enquête et qu’elles doivent « coopérer » avec les forces de l’ordre en transférant des fonds.
  • Les tentatives de prise de contrôle de compte commencent souvent par le vol d’identifiants, mais s’intensifient par la manipulation des étapes de vérification à l’aide de faux profils ou d’identités empruntées.

Ces tactiques exploitent la confusion, l’urgence et la confiance excessive des consommateurs dans des plateformes familières. Même avec une authentification à deux facteurs ou une vérification biométrique en place, les escrocs peuvent souvent franchir la porte d’entrée, car le client les a laissés entrer.

[H2] L’impact institutionnel : confiance brisée, coûts plus élevés, responsabilité croissante

Lorsqu’une arnaque réussit, elle n’impacte pas seulement l’individu : elle se répercute sur l’ensemble de l’écosystème. Pour les banques, les émetteurs de cartes et les plateformes de paiement numérique, les conséquences incluent :

  • Une atteinte à la réputation, lorsque les consommateurs reprochent à l’institution de ne pas avoir empêché la fraude.
  • Des pressions opérationnelles sur les services de lutte contre la fraude et les équipes de soutien gérant le volume des litiges.
  • Des responsabilités financières, alors que des changements de politique touchant la responsabilité en cas de fraude exercent une pression croissante sur les institutions pour qu’elles absorbent les pertes liées aux arnaques.
  • Un contrôle réglementaire est exercé alors que les gouvernements s’efforcent de renforcer la protection des consommateurs face à la croissance de la fraude.

Plus grave encore, les institutions sont prises dans un paradoxe de confiance : les clients sont encouragés à vérifier leurs communications et à protéger leur identité, mais les outils à leur disposition sont souvent trop limités ou trop déroutants pour agir en temps réel.

Les institutions qui n’évoluent pas au-delà des défenses classiques peuvent involontairement devenir des facilitateurs d’arnaque, offrant juste assez de sécurité pour créer une fausse confiance, mais pas assez pour arrêter la manipulation.

[H2] Là où l’authentification traditionnelle échoue

Le problème n’est pas que l’authentification à deux facteurs, la vérification biométrique ou la vérification d’appareil sont des méthodes intrinsèquement défectueuses. Le problème est qu’elles vérifient l’appareil ou l’utilisateur, et non le contexte.

  • L’authentification à deux facteurs ne reconnaît pas quand un utilisateur est manipulé lors de l’entrée d’un code.
  • Les connexions biométriques ne peuvent pas détecter si la personne est sous contrainte.
  • La vérification par texto suppose que l’accès équivaut à la légitimité.

Même l’authentification multifactorielle suppose que les fraudeurs sont des acteurs externes, plutôt que des manipulateurs qualifiés qui opèrent par l’intermédiaire du consommateur lui-même. Cela crée un angle mort critique, en particulier lorsque les escrocs se font passer pour des personnes de confiance comme des agents du service à la clientèle, des membres des forces de l’ordre ou même des proches.

Dans ces scénarios, l’arnaque n’est pas une brèche, mais bien une performance. Et sans systèmes multicouches qui analysent l’intention, le comportement et les signaux de communication en temps réel, les institutions laissent leurs clients dangereusement exposés.

[H2] Passer de la défense à l’autonomisation : une nouvelle couche de protection

Les institutions n’ont pas à choisir entre davantage de frictions et davantage de fraudes. Une nouvelle génération de technologie intégrée de détection de la fraude permet de fournir une protection proactive à la fois conviviale et en temps réel.

Cette approche avancée permet aux consommateurs de :

  • Confirmer si les textos, les courriels ou les messages sont dignes de confiance, et ce, directement dans les canaux qu’ils utilisent déjà.
  • Confirmer à qui ils parlent avec un simple numéro de téléphone ou un courriel, sans avoir besoin de faire leur propre enquête.
  • Recevoir des alertes au moment exact où ils sont sur le point d’agir, avant que l’argent ne change de mains ou que des données sensibles ne soient partagées.
  • Accéder à des informations actualisées sur la fraude et à une aide en direct, dès qu’ils se sentent incertains ou dépassés.

Ces solutions basées sur l’IA vont au-delà des outils traditionnels de lutte contre la fraude en fournissant aux consommateurs une couche de protection en temps réel qui fonctionne avec les systèmes existants. Qu’elles soient proposées en tant que service d’accompagnement ou intégrées dans le cadre de partenariats, ces solutions permettent aux institutions de passer d’un contrôle passif à un accompagnement actif, aidant ainsi les clients à reconnaître les arnaques et à éviter la tromperie avant que des pertes financières ne surviennent.

Cela permet non seulement de réduire la fraude, mais aussi de rétablir la confiance, en donnant aux consommateurs l’assurance que leur banque ou leur fournisseur est un véritable partenaire pour leur sécurité.

[H2] L’avenir en matière de prévention de la fraude est partagé

Le paysage des menaces ne fait pas qu’évoluer : il dépasse les lignes de défense traditionnelles. Mais la solution ne nécessite pas de réinventer la roue. Il faut élargir le périmètre de protection pour inclure les moments où les arnaques se produisent réellement : durant la conversation, dans l’émotion et par la manipulation.

En proposant des outils qui aident les consommateurs à reconnaître les arnaques en temps réel et en intégrant ces outils dans les expériences numériques quotidiennes, les institutions financières peuvent changer le rôle qu’elles jouent dans l’équation de la fraude.

En les faisant passer de répondants à protecteurs.

De facilitateurs à gardiens de sécurité.

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